La gazpacho qui me rappelle Séville… et mon ratage mémorable !
Mes chers lecteurs, laissez-moi vous raconter comment j’ai découvert cette recette. C’était lors d’un voyage à Séville il y a trois ans, où j’ai eu la chance de rencontrer Carmen, une abuela qui m’a appris ses secrets. Mon premier essai à Lyon ? Un désastre ! Trop salé, pas assez frais… J’ai mis six mois à perfectionner ma version avec nos produits locaux.
Aujourd’hui, je vous livre MA gazpacho aux tomates cerises, celle que je sers dans mon jardin quand il fait 35°C et qu’on n’a envie de rien d’autre que de fraîcheur.
Mes ingrédients de choix (pour 4 personnes)

- 1 kg de tomates cerises bien mûres (je prends celles de Julien au marché de la Croix-Rousse)
- 1 concombre bio épluché (200g environ)
- 1 poivron rouge charnu
- 1 petit oignon rouge de Simiane
- 2 gousses d’ail rose de Lautrec
- 3 cuillères à soupe d’huile d’olive AOP Nyons
- 2 cuillères à soupe de vinaigre de Xérès (mon petit secret !)
- Fleur de sel de Guérande
- Quelques feuilles de basilic frais
- Pain de la veille (optionnel, pour l’épaissir)
Ma méthode, étape par étape
Étape 1 : D’abord, je blanchis mes tomates cerises 2 minutes dans l’eau bouillante, puis direct dans un bain d’eau glacée. Ça facilite l’épluchage, même si certains gardent la peau… Moi, je trouve ça plus digeste sans.
Étape 2 : Je découpe grossièrement tous mes légumes. Pas besoin d’être minutieux, le mixeur va tout broyer ! L’ail, attention, pas trop fort au début. On peut toujours en rajouter.
Étape 3 : Tout va dans le blender avec l’huile d’olive et le vinaigre. Je mixe par à-coups pour contrôler la texture. J’aime quand c’est bien lisse mais avec encore quelques petits morceaux qui croquent sous la dent.
Étape 4 : Je goûte et j’ajuste. Un peu de fleur de sel, peut-être une pointe de piment d’Espelette si j’ai envie de caractère. Puis direction le frigo pour minimum 3 heures. C’est crucial, une gazpacho tiède, c’est raté !
Étape 5 : Au moment de servir, je décore avec quelques dés de légumes crus, du basilic ciselé et un filet d’huile d’olive. Ça fait toute la différence visuellement.
Mon conseil de chef
Le secret d’une gazpacho réussie ? La qualité des tomates avant tout ! Si vos tomates n’ont pas de goût, votre gazpacho non plus. J’attends toujours fin juillet pour la faire, quand les tomates cerises sont à leur apogée. Et puis, n’hésitez pas à la laisser reposer une nuit entière au frais, les saveurs se marient encore mieux.
Petit truc de pro : si elle vous semble trop liquide, ajoutez une tranche de pain de mie trempée dans l’eau. C’est la technique traditionnelle andalouse.
Côté nutrition
Cette gazpacho, c’est du pur bonheur sans culpabilité ! Riche en lycopène grâce aux tomates, pleine de vitamines C, et avec les bonnes graisses de l’huile d’olive. Environ 120 kcal par portion, et ça hydrate un max.
Budget et accompagnements
Comptez environ 2,80 € par personne en pleine saison. Un excellent rapport qualité-prix pour un plat qui fait son effet ! Je la sers souvent en entrée avec des petits croûtons à l’ail, ou en plat léger avec une salade de fromage de chèvre frais aux herbes.
L’été dernier, j’ai testé une version avec des tomates jaunes et de la pastèque… Un délice ! N’hésitez pas à expérimenter, c’est ça qui est beau en cuisine.
Dites-moi en commentaire si vous tentez l’aventure !