Mes chers gourmands, aujourd’hui je vous emmène dans les souvenirs de mon enfance lyonnaise avec cette recette de coq au vin que ma grand-mère Simone préparait tous les dimanches. J’ai découvert ses petits carnets de recettes il y a quelques années, et j’ai décidé de revisiter ce grand classique pour le rendre plus léger tout en gardant cette saveur authentique qui me ramène directement rue Mercière !
Mes ingrédients chouchous

- 1 coq fermier de 1,5 kg (ou poulet fermier, découpé en morceaux)
- 75 cl de vin rouge de Côtes-du-Rhône (je vous recommande un Crozes-Hermitage)
- 200g de lardons fumés (j’achète toujours chez mon charcutier Dubois)
- 300g de petits champignons de Paris
- 200g de petits oignons grelots
- 3 carottes moyennes
- 2 cuillères à soupe de farine complète
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge
- 1 bouquet garni maison (thym, laurier, persil)
- 2 gousses d’ail
- Sel, poivre du moulin
Ma méthode step by step
Étape 1 : Commencez par faire mariner les morceaux de volaille dans le vin rouge pendant 2 heures minimum. Mon petit secret ? J’ajoute une branche de thym dans la marinade, grand-mère ne le faisait pas mais ça change tout !
Étape 2 : Égouttez soigneusement les morceaux et réservez la marinade. Farinez légèrement la volaille – ça aide pour la coloration et ça épaissit naturellement la sauce.
Étape 3 : Dans ma cocotte en fonte (une Le Creuset qui me suit depuis 15 ans !), faites revenir les lardons à sec. Réservez-les et gardez juste une cuillère de graisse.
Étape 4 : Ajoutez l’huile d’olive et faites dorer les morceaux de volaille de tous les côtés. Prenez votre temps, c’est là que se joue la couleur finale !
Étape 5 : Ajoutez les oignons grelots et les carottes coupées en tronçons. Laissez-les prendre un peu de couleur, puis incorporez l’ail haché.
Étape 6 : Versez la marinade, ajoutez le bouquet garni et portez à ébullition. Réduisez le feu, couvrez et laissez mijoter 45 minutes à feu doux.
Étape 7 : Ajoutez les champignons et les lardons, poursuivez la cuisson 15 minutes. Goûtez et ajustez l’assaisonnement.
Mon conseil de chef
Le truc que j’ai appris avec l’expérience : ne jamais flamber ! Contrairement à ce qu’on lit partout, ma grand-mère ne flambait jamais son coq au vin, et elle avait raison. La cuisson douce permet à l’alcool de s’évaporer naturellement tout en gardant les arômes complexes du vin. Et puis, pour alléger la recette, j’ai supprimé le beurre manié final qu’utilisait grand-mère – la farine en début de cuisson suffit amplement.
Côté nutrition
Cette version revisitée vous apporte environ 420 kcal par portion, avec 35g de protéines de qualité. En utilisant moins de matières grasses que la recette traditionnelle, on garde tout le plaisir avec 30% de calories en moins !
Question budget
Comptez environ 5,80€ par personne – certes ce n’est pas le plat le plus économique, mais pour un dimanche en famille, le rapport qualité-plaisir est imbattable. Et puis, ça se réchauffe divinement bien le lendemain !
Mes suggestions d’accompagnement
Personnellement, j’adore servir ce coq au vin avec des pâtes fraîches aux œufs (des tagliatelles larges) ou des pommes de terre à la vapeur parsemées de persil frais. En automne, j’ajoute parfois quelques châtaignes dans la cocotte – un délice ! Et pour les plus gourmands, un petit gratin dauphinois allégé fait des merveilles.