Mes chers lecteurs, impossible de parler de cuisine lyonnaise sans évoquer le coq au vin ! Cette recette, je la tiens de ma grand-mère Marie qui tenait un petit bistrot dans le Vieux-Lyon. À l’époque, elle utilisait un vieux coq de ferme qui avait bien vécu… Aujourd’hui, je vous propose ma version adaptée avec du poulet fermier, mais gardant toute l’authenticité du plat.
Il y a trois ans, j’ai découvert le petit secret qui change tout : mariner la volaille une nuit entière. Depuis, mes invités me demandent systématiquement la recette !
Mes ingrédients de choix (pour 4 gourmands)

- 1 beau poulet fermier de 1,5 kg, découpé en morceaux
- 75cl de Beaujolais villages (gardez-en un verre pour le chef !)
- 200g de lardons fumés du charcutier
- 300g de petits oignons grelots
- 250g de champignons de Paris bien fermes
- 3 gousses d’ail de Drôme
- 1 bouquet garni maison (thym, laurier, persil)
- 2 cuillères à soupe de farine
- 40g de beurre demi-sel
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 1 cuillère à café de sucre roux
- Sel, poivre du moulin
Ma méthode en détail
La veille (étape cruciale !) : Placez les morceaux de poulet dans un plat creux avec le vin, l’ail écrasé et le bouquet garni. Cette marinade, c’est ce qui donne cette profondeur de goût incomparable.
Le jour J : Sortez le poulet de la marinade et épongez-le soigneusement. Filtrez le vin et réservez-le précieusement. Dans une cocotte en fonte (la mienne me vient de ma formation chez Bocuse), faites revenir les lardons à feu moyen. Réservez-les.
Dans la même graisse, colorez les morceaux de poulet sur toutes les faces. Ça doit chanter dans la cocotte ! Saupoudrez de farine, mélangez bien pour éviter les grumeaux.
Versez le vin mariné petit à petit, en grattant bien le fond. Ajoutez les lardons, les oignons grelots, le sucre roux (mon petit truc pour équilibrer l’acidité), et laissez mijoter 45 minutes à feu doux.
Dans les 15 dernières minutes, ajoutez les champignons coupés en quartiers. J’aime qu’ils gardent un peu de croquant.
Mon conseil de chef
La clé d’un coq au vin réussi, c’est la patience ! Ne précipitez jamais la cuisson. Et surtout, goûtez régulièrement votre sauce. Si elle manque de rondeur, ajoutez une noisette de beurre froid en fin de cuisson en fouettant délicatement.
Côté nutrition
Ce plat généreux apporte environ 380 kcal par portion. Riche en protéines de qualité, il contient aussi des antioxydants du vin rouge (avec modération bien sûr !). Les champignons ajoutent des vitamines B.
Budget malin
Comptez environ 4,20€ par personne. Certes, le poulet fermier coûte un peu plus cher, mais la différence gustative en vaut vraiment la peine. Un excellent rapport qualité-prix pour un plat de fête !
Mes accords favoris
Je sers toujours ce coq au vin avec des pommes de terre grenaille sautées au thym, ou mieux encore, un gratin dauphinois bien crémeux. Côté légumes, des haricots verts extra-fins font merveille. Et n’oubliez pas le même Beaujolais à table… logique, non ?
Variation automne : En octobre, je remplace parfois les champignons de Paris par des girolles fraîches. Un pur délice !